En ces temps troublés où seuls le fric semble animer notre joli pays, j’avais envie de vous parler un peu d’écologie. Tout le monde a l’air de s’en foutre un peu alors que si on continue à ce rythme, dans 100 ans, la civilisation ne pourra plus faire face aux nouvelles conditions climatiques. Vous imaginez, la génération de nos enfants est peut-être la dernière… Youpi ! Alors en attendant la mort, je vais vous présenter une dystopie écolo : Final Fantasy VII.
Un de mes jeux préférés
« Mais attends, tu parles du jeu ou du film Advent Child que tu as vu mais dont tu n’as quasi aucun souvenir ? ». Et oui, je vais bien vous parler d’un jeu vidéo. Point Madeleine : je ne suis pas une grande gameuse mais celui-là, de jeu, m’a marquée à vie. Bien plus que les 8 et 9. Même si le 08 avait une super cinématique quand la méchante entre dans la ville pour son couronnement. Et j’adorais la ville futuriste qui, je suis sûre, a inspirée Tomorrowland. Le 09 avait une musique un peu sympa et était très joli mais si long et duuuuur, je l’ai fini avec un niveau 35, un truc comme ça. Et je n’ai jamais fini le 10 qui avait pourtant une cinématique d’entrée de ouf. J’y ai passé des heures et des heures, à chercher toutes les materias, à essayer de sauver Aeris, à jouer dans le parc d’attraction, à élever les Chocobos, à essayer de choper cette connasse de Yuffie… Bref, j’ai pour ce jeu une véritable affection.
Une société qui se moque de tout
Mais revenons en à l’histoire puisque c’est de ça dont je voulais parler à la base. Dans la ville futuriste de Midgard alimentée en électricité par huit réacteurs pompant une énergie verte au coeur de la terre appelée Mako, un groupe d’activistes écologistes s’apprêtent à commettre un attentat. Ils veulent détruire l’un des réacteurs à coup de bombes. Ils réussissent et la Shinra (consortium énergétique et dirigeants du monde, aussi) réplique en écrasant le quartier où sont censés vivre les rebelles. Oui, la ville est sur deux niveaux, les riches en haut, les pauvres en bas. Une organisation assez classique en soi. Ils font exploser le poteau de maintien et le quartier des riches vient écraser le quartier des pauvres. Ca fait certes énormément de morts pour, à l’arrivée, ne même pas tuer les rebelles… Mais on est dans une société totalement osef. On pompe sans vergogne l’énergie de la terre. Les expériences génétiques se multiplient, quitte à créer de gros vilains complètement flippés et paranos ET surtout surpuissants (Sepiroth). On se retrouve avec un héros branlant contaminé qui perd un peu pied avec la réalité de temps en temps. Et une espèce de lion qui parle, aussi…
Un univers sombre
L’univers de Final Fantasy VII est en fait assez glauque. Les personnages sont tous bons pour la thérapie, surtout Clad avec qui on joue (souvenez ce passage long et chiant dans sa psyché). Les morts se comptent par dizaine et vous perdez même l’un des personnages principaux dès la fin du CD1. Vous le sentez le traumatisme ?
La rivière de la vie
Cette idée d’une énergie vitale de la Terre où retournent les énergies des créatures décédées sur la planète pour former une grande rivière de la vie, vous la retrouvez également dans Final Fantasy, le film. Les fantômes ne sont ni plus ni moins que des traces de l’énergie vitale de leur planète d’origine. Aki se précipite à la fin dans une soupe d’énergie vitale de la Terre.
Attention à l’énergie vitale
En 97, quand le jeu est sorti, on apprenait aux enfants qui passaient des heures et des heures sur ce jeu qu’exploiter l’énergie vitale d’une planète était néfaste et risquait de lui nuire de façon irréversible. Quand je parle d’énergie vitale composée en partie des énergies de ses défunts habitants, vous situez assez facilement la métaphore. C’est du pétrole. Je pense qu’aujourd’hui, on devrait tous y rejouer, surtout qu’un reboot est prévu sur PS4. C’est la seule raison pour laquelle j’accepterai une console chez moi. J’ai déjà pas le temps de faire ce que j’ai à faire mais tant pis, FF7 quoi ! Parce que vu qu’on n’a rien fait depuis, le message est, plus que jamais, important à faire passer.
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