Alice in Borderland, la dystopie sado-ludique

Alice in Borderland raconte l’histoire de jeux sadiques se déroulant dans des arènes disséminées dans un Tokyo alternatif. Addictif.

Définition nulle pour série qui mérite le détour. Si je vous ai parlé de Battle Royale la dernière fois, ce n’était pas gratuit. C’était pour servir d’introduction à cet article-ci. Alice in Borderland est une série que j’ai trouvée un peu par hasard sur Netflix et qui m’a collé une vraie claque. J’aurais aimé lire le manga dont il est tiré pour vous parler de l’oeuvre papier mais comme j’ai pas eu le temps, on parlera de Alice in Borderland, la série.

Alice in Borderland

Et soudain, tout le monde disparaît

L’histoire. Arisu est un jeune adulte bien paumé dans sa vie qui passe sa journée à jouer aux jeux vidéos. Après une énième dispute avec son père, il décide de partir et rejoint ses deux potes, Shota et Karube, au coeur de Tokyo. Après avoir fait les foufous sur le fameux carrefour de Shibuya et provoqué un accident, ils filent se planquer dans les toilettes de la station de métro. Mais quand ils ressortent, tout le monde a disparu. Soudain, un mur s’allume pour leur indiquer une aire de jeu, ils suivent sans trop comprendre. Ils trouvent sur place Saori qui leur explique qu’ils viennent d’être admis dans un jeu potentiellement mortel. Ils sont rejoints par une dernière jeune fille tout aussi paumés qu’eux.

Alice in Borderland

Et plein de gens meurent

Le jeu débute. Ils se promènent dans des pièces avec deux portes : vivre ou mourir. S’ils prennent la mauvaise porte, ils meurent. Comme on va le découvrir très vite. S’ils restent dans la pièce, ils meurent. Et c’est ainsi qu’on découvre les nouvelles règles du jeu dans ce Tokyo étrangement vide. Les personnages doivent faire régulièrement des jeux pour obtenir des visas de quelques jours. A la fin du visa, s’il n’a pas été renouvelé, ils sont abattus par des satellites tirant des lasers. Nos héros vont donc progresser au fur et à mesure, découvrant que chaque jeu rapporte une carte. Si on les collecte toutes, que se passe-t-il ?

Jouer jusqu’à la mort

Alors pourquoi j’ai associé cette série à Battle Royale ? Parce que dans certaines épreuves, des personnages vont devoir jouer les uns contre les autres jusqu’à la mort. C’est une série assez trash et violente, les morts ne se font pas en hors champ. La série étant tirée d’un manga, tout est très graphique, du look des personnages aux morts des différents joueurs. Donc si vous ne supportez pas la violence et la vue du sang, passez votre chemin. Mais pour ma part, même si je suis la première à râler sur la violence gratuite, là, ça passe. Parce que ça crée une tension qui fait qu’on a du mal à lâcher la série.

Hikari dans Alice in Borderland
Ma pref’

Du survivalisme next gen

Car rien n’est clair ni évident. Si le début de l’histoire se passe dans le Tokyo d’aujourd’hui, la technologie qui nous est présentée dans le Tokyo borderland, avec des satellites tueurs et une mégalopole déserte, nous plonge directement dans une ambiance survivaliste futuriste. Tout y est, notamment les écrans géants et les voix digitalisées qui annoncent les règles du jeu et, sans spoiler, à la fin, on a des dirigeables. Les dirigeables, c’est vraiment le transport aérien préféré des dystopies. Originalité cependant : on n’est pas dans un survivalisme post-apo classique à base de monstres mutants et de l’angoissante question des vivres. Les personnages ne manquent de rien. Sauf d’explications, dirons-nous.

Le chapelier dans Alice in Borderland

Une ambiance tokyoïde si particulière

Bref, j’ai beaucoup aimé l’ambiance un peu cyber punk avec des personnages globalement très stylisés et un sens graphique fort. Rien qu’en regardant la série, je savais que c’était tiré d’un manga. L’omniprésence des écrans et des voix qui sortent de nulle part, c’est tellement ce qui m’avait fait ressentir Tokyo comme une ville dystopique, c’est exactement ce que l’on retrouve dans la série. J’hésite à lire le manga ou attendre la saison 02 pour avoir, peut-être, le fin mot de l’histoire… A suivre, quoi qu’il en soit. 

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